Patrimoine
Quelques repères historiques
Les premières traces laissées par l’homme dans notre commune datent du Néolithique (environ 2500 à 2000 ans avant notre ère). De nombreux vestiges ont été retrouvés sur le site du champ Piot, au lieu-dit les Poulassières, etc. A l’époque de l’âge du Bronze (qui s’étage de 1800 à 800 ans avant notre ère) c’est la nécropole du Pré Vacheret qui témoigne de l’occupation humaine. L’implantation humaine à l’époque Gallo-romaine est particulièrement dense (fin I° siècle au milieu du III° de notre ère) : une vaste villa gallo-romaine occupait une situation privilégiée à Noiry, au lieu-dit le Champ des Murailles. Le Moyen Age est certainement la période la moins peuplée (dégradation du climat, grandes invasions…) et celle qui laisse le moins de vestiges : les constructions de l’époque étant réalisées avec des matières périssables (bois, paille, torchis). Il faudra attendre le XII° siècle avec l’avènement des églises romanes pour retrouver des traces tangibles de peuplement. (cf.Ormes, un village entre Saône et Seille – APFOS)
Sur notre commune plusieurs sites remarquables sont visibles comme : la nécropole protohistorique d’Ormes-Simandre, l’église du XII° ou la motte féodale de la maison forte de la Serrée.
La nécropole protohistorique d’Ormes-Simandre
Grande nécropole de la fin de l’âge du Bronze (vers 800 avant JC). Elle regroupe 24 tumuli disposés sur deux lignes parallèles, orientées parallèlement au lit de la Saône. Située sur le territoire des deux communes, elle a fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le et d’un classement depuis le
L’église Saint Martin
L’église Saint Martin d’Ormes date de la première moitié du XII° siècle. De style roman, l’édifice est orienté Nord-est. Les transepts ont été ajoutés ultérieurement. La travée, plus étroite que la nef, est voûtée en plein cintre. L’abside, de forme circulaire, est éclairée, côté sud, par une unique fenêtre.
Le pignon ouest, constitue la partie la plus remarquable de l’église, avec son beau portail roman du XII° siècle, encadré de deux colonnes, reposant sur les bases et surmontées de chapiteaux sculptés. Au milieu du tympan, se trouve une sculpture considérée comme étant une figuration gauloise du dieu Tau « le Dieu au Maillet ». (cf. Fondation-patrimoine)
La maison forte de la Serrée
Cette importante maison forte, de forme circulaire, était bordée par deux larges fossés concentriques et une enceinte polygonale protégeant la cour basse et les logis du seigneur. Un pont-levis en permettait l’accès. Son emplacement avait été savamment étudié. Le terrain humide remplissait naturellement l’eau des fossés. Elle est implantée en limite d’inondation de la Saône. Peut-être avait-elle pour rôle de contrôler le passage à gué sur la Saône.
La mention la plus ancienne de Renaud de la Serrée date de 1289. Son gisant est exposé dans l’église d’Ormes.
En 1350, la seigneurie est rattachée à la châtellenie de Cuisery.